Une nouvelle enveloppe confère au projet son identité, par une alternance de bandeaux pleins en briques claires et de bandeaux creux en menuiseries bois. La façade est scandée par le rythme aléatoire des volets bois pliants en accordéon. L’utilisation du même matériau sur toutes les faces conforte l’expression d’une architecture unitaire. Le bâtiment s’adresse à l’ensemble de son environnement, avec une échelle domestique accueillante.
Le bâtiment R+5 est restructuré pour créer 62 logements individuels. Selon la trame de la structure, deux studios sont formés à partir de trois chambres existantes : la chambre centrale est divisée en deux pour créer les cuisines, puis les salles d’eau éclairées en second jour, connectées à une gaine commune visitable de la circulation. L’entrée est marquée par un claustra bois qui laisse entrevoir la profondeur du studio tout en préservant l’intimité.
Les espaces communs sont revalorisés en relation avec l’extérieur. La circulation commune reçoie un apport de lumière naturelle autour d’un salon d’étage. Le rez-de-chaussée est dédié à des espaces de vie communautaire. Une partie de l’existant est démolie pour agrandir le jardin. Une extension à ossature bois le sépare de la cour logistique. Un jardin partagé est aménagé sur le toit où un platelage bois surélevé dissimule les réseaux techniques.
Le projet s’engage dans une exemplarité environnementale basée sur l’éco-conception, l’utilisation de matériaux faiblement émetteurs de gaz à effet de serre, le recours à des équipements économes en énergie et l’économie circulaire.
