
Les dispositions d’insertion de la future structure obéissent à une réflexion architecturale visant une relation harmonieuse entre le projet et son environnement.
Notre réflexion s’inscrit dans trois registres : Volumétrie – Enveloppe – Sol:
- La volumétrie du projet, est en corrélation avec le programme de l’opération et constitue un parallélépipède de 124m par 45m. Dans une volonté d’intégration au site qui nous accueille, ce dispositif est fractionné en trois volumes distincts : le volume ouest – le volume centre– le volume est.
- L’enveloppe nous parle de la perception du programme. De l’identification architecturale. Elle traduit et matérialise les relations visuelles depuis l’extérieur et depuis l’intérieur. En somme voir et être vu. La réflexion menée quant à son écriture, son traitement, obéit à la volonté d’offrir une dimension davantage résidentielle qu’hospitalière.
- Le sol est un bien commun qui concrétise le contact physique du bâtiment avec le site. Les surfaces extérieures parlent de l’exploitation d’un site hospitalier en activité, ce qui impacte l’organisation interne et globale du projet.
Le projet offre ainsi une volumétrie sobre et régulière, façonnée de vides et des failles qui viennent accueillir le paysage environnant. Facilement indentifiable dans sa dimension d’accueil, son insertion vient clarifier l’organisation du site. Le parc existant semble ainsi s’immiscer à l’intérieur de cette forme libre et silencieuse, un lieu où nature et architecture se réunissent pour mieux s’intégrer. La nature c’est cet univers bucolique qui nous accueille, ce n’est pas un jardin, ni un parc, pourtant, il s’agit aussi d’un jardin ou d’un parc. Un environnement précieux, public et intime à la fois.
L’architecture propose précisément cela, une matérialité précieuse, publique et intime à la fois, et qui témoigne d’un lieu de vie, abrité et protecteur, ouvert et accueillant.